Que faire face à l’AVC d’un chien ?
Les AVC chez le chien sont rares. Mais, si cela arrive, il faut prendre contact avec un vétérinaire. Il soignera les premiers symptômes et désagréments comme les nausées ou les vomissements, en lui administrant des comprimés. Si les symptômes sont plus graves, le chien peut être mis sous perfusion et sous oxygène le temps qu’il récupère son état normal. Afin de confirmer l’AVC, il faut réaliser une IRM. On détecte ainsi la présence d’une tumeur, d’un traumatisme ou d’une hémorragie, qui sont quelques causes possibles d’un accident vasculaire cérébral (AVC).

Comment reconnaître l’AVC chez le chien ?
Comme pour l’homme, l’AVC correspond à un manque d’oxygène ou à une accumulation de sang dans le cerveau. Cela entraîne des tournis, des vertiges ainsi qu’une perte d’équilibre. Soit une artère se bouche et le sang portant l’oxygène n’arrive plus au cerveau, soit un vaisseau sanguin se brise et cela provoque une hémorragie, c’est-à-dire un saignement important dans le cerveau. Vous reconnaissez l’AVC chez le chien, car il semble soudainement hébété. Il se couche, vomit, puis reste immobile. Il ne répond plus aux appels. S’il marche, il titube. Sa tête se penche sur le côté.
Comment réagir face à l’AVC chez le chien ?
Notre conseil : rassurez votre chien
Vous devez rassurer votre toutou, lui parler, le caresser. Si vous sentez que cela est possible, aidez-le à se redresser, à se remettre sur ses pattes. Faites en sorte qu’il se tienne debout et marche. Évaluer de cette manière son état de santé général. Et surtout, emmenez-le chez un vétérinaire en urgence. Vous devez envisager que son état de santé puisse empirer comme s’améliorer. Préparez-vous mentalement à cette épreuve qui peut devenir longue ou se répéter.
Le vétérinaire évalue son état
Le vétérinaire, quant à lui, tente de déterminer l’origine de l’accident vasculaire cérébral. Pour cela, il utilise une IRM ou un scanner, une échographie cardiaque. Il teste les réflexes du chien (son regard, ses mouvements) afin d’évaluer le degré de gravité de l’AVC et de ses séquelles. Il peut aussi utiliser un test urinaire. Suite à ce diagnostic, il donnera à votre chien des comprimés selon le trouble à soigner. Le vétérinaire cherche autant la cause de l’AVC pour résoudre en profondeur le problème qu’à apaiser les symptômes et à réduire les séquelles.
Après le diagnostic de l’AVC chez le chien : du sommeil
Le vétérinaire prescrit un soin souvent sous forme de comprimés pour lutter contre l’origine de l’accident. Il doit rééduquer le chien suite aux dégâts causés par l’AVC, lui réapprendre à marcher, à s’abreuver, à se nourrir. Le chien doit se reposer, vivre dans le calme et . Le sommeil réparateur reste la condition principale à son rétablissement : retrouver des forces, des mouvements fluides et l’équilibre.
Faire attention à une possible seconde attaque
Un AVC en entraîne souvent un autre. Souvent les AVC surviennent avec la
et se succèdent. Votre chien déjà âgé s’affaiblit et oublie de manger, n’arrive plus à marcher correctement. Il faut tout lui réapprendre ! Pour faciliter la prise d’aliments, présentez-lui de la ou des produits alimentaires spécialement prévus pour les plus facile à avaler que de croquettes. Aidez-le à se déplacer s’il n’a toujours pas récupéré ses forces et son équilibre. Surveillez-le lors des promenades. Et surtout, ne le forcez pas à courir.Des séquelles parfois irréversibles : paralysie ou rétablissement
Si l’accident vasculaire cérébral est grave ou s’il se répète, le chien peut en garder des séquelles plus ou moins graves, et plus ou moins longtemps. Par exemple, sa tête reste penchée sur le côté, ou une partie de son corps reste paralysée. Parfois, les crises sont impressionnantes (convulsions) et engendrent la perte de la vue ou une baisse de la vision. Bonne nouvelle pour les chiens : ils récupèrent mieux d’un AVC que les humains. En effet, les trois quarts d’entre eux retrouvent leur état normal après une crise.