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20 mai 2021
Nos conseils vétérinaires

Piroplasmose du cheval : comment la traiter ?

La piroplasmose du cheval est souvent assez difficile à détecter et se manifeste par un affaiblissement, une température élevée et des symptômes de jaunisse. Cette maladie, qui peut être mortelle pour le cheval, est transmise par une tique, elle-même porteuse des protozoaires qui vont contaminer le sang de l’animal. La piroplasmose se soigne par injections intramusculaires et par des médicaments soulageant les symptômes.

Piroplasmose du cheval : comment la traiter ?

La piroplasmose du cheval, une infection potentiellement mortelle

La piroplasmose du cheval fait partie des infections équines parasitaires. Elle est transmise au cheval par une tique, elle-même porteuse des deux protozoaires responsables de la piroplasmose (Babesia caballi ou Theileria equi). La plupart du temps, les chevaux restent des porteurs sains. Mais lorsque les protozoaires de la piroplasmose se multiplient dans le sang du cheval, ils finissent par faire éclater les hématies, ce qui affaiblit grandement le cheval. Lorsqu’elle se développe, c’est une maladie qui, dans sa forme aiguë, peut provoquer la mort du cheval en vingt-quatre à quarante-huit heures. Heureusement, il existe des traitements vétérinaires capables de guérir cette maladie. 

Transmission, symptômes et traitements de la piroplasmose du cheval

traitement piroplasmose cheval

La tique, le vecteur responsable de la piroplasmose du cheval

Dans toutes les maladies parasitaires, il faut un vecteur pour transmettre l’infection. Dans le cas de la piroplasmose du cheval, c’est la tique qui est responsable de l’infection. Les tiques sont des arachnides acariens qui se développent principalement dans les sous-bois et à la lisière des forêts, au printemps et en automne. Une tique porteuse de la Babesia ou de la Theileria va la libérer dans le système du cheval par l’intermédiaire de sa salive, en mordant l’animal. Comme la piroplasmose n’est pas contagieuse, un cheval infecté ne peut pas en contaminer un autre. Mais une tique porteuse de la Babesia ou de la Theileria peut contaminer plusieurs chevaux.

Les symptômes de la piroplasmose

Il est difficile de détecter la piroplasmose du cheval, car ses symptômes sont assez peu spécifiques. Dans sa phase latente, cette maladie n’est soupçonnable que par une baisse de forme du cheval. Il faut des examens vétérinaires réalisés en laboratoire à partir du sérum, pour pouvoir détecter la piroplasmose grâce à la présence d’anticorps spécifiques. Attention, un cheval non traité peut mourir ou avoir de graves séquelles quand la maladie se développe. En phase aiguë de maladie, la piroplasmose provoque un net affaiblissement du cheval, une température élevée et des symptômes de jaunisse. Il ne faut pas attendre pour appeler un vétérinaire et traiter le cheval, car sa mort peut être foudroyante (moins de quarante-huit heures), du fait d'une infection généralisée du sang.

Traitements de la piroplasmose

Une fois que le vétérinaire a établi le diagnostic de la piroplasmose du cheval grâce à un frottis sanguin, il va pouvoir commencer le traitement pour guérir l’animal. Il n’existe pas de traitement spécifique, mais des injections intramusculaires et l’administration de médicaments vétérinaires symptomatiques pour soulager les différents maux du cheval permettent sa guérison. En général, les symptômes diminuent rapidement une fois le traitement engagé et on obtient une guérison rapide. Il arrive que des chevaux infectés guérissent spontanément, mais les risques sont trop grands pour ne pas faire appel à un vétérinaire. La plupart du temps, suite à leur guérison, les chevaux restent porteurs latents de la piroplasmose.

Prévention de la piroplasmose

Comme cette infection est transmise par les tiques, il est très important d’apporter des soins à votre cheval au retour à l’écurie après une promenade. De manière générale, il faut l’entretenir au quotidien, en lui retirant soigneusement les tiques ou les teignes  qu’il aurait attrapées. 

La piroplasmose du cheval, une maladie à surveiller

Potentiellement mortelle, la piroplasmose du cheval ne doit pas être sous-estimée. Il faut particulièrement surveiller votre cheval au printemps et en automne, les deux saisons durant lesquelles les tiques sont très actives.

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