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16 mai 2021
Nos conseils vétérinaires

Qu'est-ce que la pododermatite du lapin ?

La définition de la pododermatite est une inflammation affectant la peau des pattes de certains animaux, et en particulier des lapins de compagnie qui en sont fréquemment atteints. Non contagieuse, elle ne présente aucun risque pour l’homme. En revanche, son traitement est parfois long et difficile, surtout en cas de détection tardive. Les explications.

Qu'est-ce que la pododermatite du lapin ?

Pourquoi le lapin est-il affecté par la pododermatite ?

Le lapin de compagnie  est susceptible de développer une pododermatite en raison de la fragilité de sa voûte plantaire, qui est dépourvue de coussinets et uniquement protégée par une couche de poils. De fait, l’épiderme des pattes de cet animal domestique est plus sensible aux sources d’irritation qui l’entourent. La captivité du lapin est toutefois l’élément déclencheur, puisque les lapins sauvages ayant une activité physique intense dans la nature sont rarement touchés...

Causes et symptômes de la pododermatite du lapin

Causes et symptômes de la pododermatite du lapin

Les facteurs aggravants de la pododermatite

Parmi les facteurs qui peuvent provoquer le déclenchement de la pododermatite du lapin, on peut citer : l’inactivité causée par une cage trop petite ou l’absence de "sorties" pour se dégourdir les pattes, la situation de surpoids qui amplifie le manque d’activité, une litière irritante (trop humide, pas assez nettoyée), un revêtement de sol irritant (moquette), ainsi que les maladies osseuses ou articulaires des pattes forçant le lapin à avoir un appui prolongé des os sur la peau.

Les symptômes de la pododermatite du lapin

La pododermatite du lapin se manifeste par l’inflammation progressive du dessous des pattes. Les poils tombent tout d’abord, révélant peu à peu la peau au grand jour, ce qui accroît évidemment le risque d’irritation. Puis, l’épiderme devient rouge et mou avant de s’ulcérer. Enfin, les ulcères se propagent au reste du membre. Les pattes arrière sont le plus souvent touchées, du fait de la présence de protubérances osseuses ayant des contacts fréquents avec la peau.

Les trois stades de la pododermatite du lapin

On distingue la pododermatite du lapin selon les trois stades d’évolution de la maladie. Au stade 1, l’épiderme (couche superficielle de la peau) est touché par endroits sous forme de petites zones rondes dépourvues de poils. Au stade 2, l’épiderme comme le derme (couche intermédiaire de la peau) commencent à s’ulcérer. Au stade 3, l’inflammation se propage aux tendons musculaires voire aux os des pattes. Les stades 2 et 3 sont d’ordinaire accompagnés par une infection bactérienne des plaies provoquant des suintements de pus.

Une maladie à surveiller de très près

La pododermatite du lapin est traitable lorsqu’elle est découverte tôt, mais tout le problème de cette maladie est qu’elle est détectée tardivement par le maître, par hasard lors d’une visite chez le vétérinaire. Plus la détection prend du temps, plus le pronostic est réservé, plus le traitement sera fastidieux. Dans les cas les plus graves, la pododermatite peut causer une amputation des pattes de l’animal ou la mort par septicémie. Par ailleurs, l’inflammation a tendance à récidiver chez un animal déjà atteint au cours de sa vie, d’où le besoin d’une surveillance constante...

Les traitements disponibles contre la pododermatite

Le traitement vétérinaire de la pododermatite du lapin dépend du stade de découverte. Au stade 1, il suffit en règle générale d’appliquer une pommade ou un spray tannant pour épaissir la peau. Aux stades 2 et 3, il est nécessaire d’administrer un traitement antibiotique et anti-inflammatoire par voie vocale ou générale. Et dans les cas critiques, le vétérinaire devra peut-être réaliser une intervention chirurgicale pour nettoyer les plaies, les tendons ou les os infectés.

Les gestes pour prévenir la pododermatite du lapin

Il est recommandé d’appliquer des gestes de prévention pour réduire les risques et les facteurs aggravants. Pour commencer, vous pouvez laisser plus de liberté à votre lapin ou agrandir sa cage, afin de l’inciter à avoir davantage d’activité physique. Vous pouvez aussi réduire le risque d’irritation en modifiant la litière, en mettant du foin à la place de copeaux de bois par exemple. Enfin, si votre lapin est obèse, appliquez un strict régime alimentaire  (riche en fibres, pauvre en granulés).

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