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20 mai 2021
Nos conseils vétérinaires

Comment repérer et apaiser le syndrome du coup de sang du cheval ?

Le coup de sang du cheval désigne une myopathie brutale suite à un exercice se manifestant par des crampes douloureuses, mais aussi une urine foncée. Ce syndrome porte d’autres noms comme la maladie du lundi, la rhabdomyolyse ou encore la myoglobinurie paroxystique. Le coup du sang nécessite un repos complet de votre cheval. En cas de forme sévère, un traitement anti-inflammatoire et relaxant prescrit par un vétérinaire est indispensable.

Comment repérer et apaiser le syndrome du coup de sang du cheval ?

Zoom sur la myoglobinurie

Le coup de sang peut survenir suite à un exercice physique même modéré. C’est une myopathie aiguë qui se traduit par des douleurs musculaires,  subites, très importantes. Aussi, il est possible d’observer des tremblements des muscles. Ces symptômes peuvent apparaître pendant l’effort ou bien tout de suite après.  Dans le cas d’un coup de sang modéré, le cheval est raide, peut se mettre à boiter à chaud et ses muscles de la fesse peuvent le faire souffrir. En cas de forme sévère, l’animal se fige à cause de la douleur. Il peut présenter une hyperthermie ainsi qu’une tachycardie. 

Éviter et apprendre à repérer la myoglobinurie

traitement myoglobinurie du cheval

Les deux types de coup de sang du cheval

Il existe les rhabdomyolyses de type sporadique, qui surviennent à cause d’un exercice trop intense par rapport à la condition physique du cheval, mais aussi les rhabdomyolyses chroniques ou récidivantes. Celles-ci résultent d’un problème inhérent à l’animal (par exemple une anomalie héréditaire).

Prévenir le coup de sang 

L’exercice physique et l’alimentation peuvent avoir une influence sur la survenue du coup de sang. Tout d’abord, vous devez faire travailler votre cheval de façon régulière. L’exercice doit bien évidemment être adapté à son âge ainsi qu’à sa condition physique. Pendant l’entraînement, le temps d’échauffement doit être suffisant, des pauses et périodes de relâche musculaire doivent être respectées ainsi qu’un temps de récupération active (pas soutenu ou petit trot). Chez les jeunes chevaux très nerveux, il faut aussi tenir compte de l’excitation et de la gestion du stress.  Chez les chevaux sensibles aux myoglobinuries, il faut privilégier une routine de travail et des horaires réguliers. En ce qui concerne l’alimentation, celle-ci doit être diminuée durant les jours de repos ou bien une petite sortie même dans le paddock doit être mise en place afin que le cheval ait une activité physique suffisante. Aussi, prévoyez toujours un accès à l’eau fraîche ainsi qu’une pierre à sel pour favoriser la rétention d’eau. 

Diagnostiquer le coup de sang 

Les symptômes vus précédemment sont particulièrement caractéristiques du coup de sang chez le cheval.  Cependant, il se peut que ce ne soit pas le cas dans les formes modérées du syndrome. En cas d’une forte suspicion, pour confirmer le diagnostic, il est nécessaire d’effectuer une prise de sang.
Les crises de coup de sang peuvent récidiver et même apparaître de façon récurrente. Dans ce cas, la lésion fondamentale est la dégénérescence musculaire accompagnée d’une myoglobinurie.

Traiter le coup de sang 

Si votre cheval présente le syndrome du coup de sang, vous ne devez pas le déplacer afin de ne pas aggraver ses symptômes. S’il marche de lui-même, tentez de le ramener au box. Epongez la sueur sur son corps puis réchauffez-le  avec une couverture. Le repos est essentiel et impératif pour que votre animal se remette. Vous ne devez pas le solliciter jusqu’à un retour à la normale de ses enzymes musculaires. Si votre cheval présente une forme sévère, vous devez contacter un vétérinaire au plus vite afin qu’il prescrive un traitement anti-inflammatoire et relaxant. 

En conclusion sur la myoglobinurie du cheval 

Le syndrome du coup de sang peut toucher les chevaux à tous les âges et même si les signes cliniques peuvent être variables d’un animal à l’autre, ils restent typiques de la myopathie. De plus, ce sont en particulier les membres postérieurs de l’animal qui sont lésés, toutefois, le diaphragme peut lui aussi être atteint.

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